Points saillants de la conférence de mi-parcours du 20 juin 2016

Le 20 juin, à mi-chemin de notre mandat de deux ans, nous avons accueilli la Conférence de mi-parcours du projet. Les gens intéressés de partout au pays ont été invités à assister en personne à l’Université de Toronto ou écouter en ligne par le moyen d’une visioconférence. Le programme de la conférence, avec des liens intégrés à un grand nombre de présentations des conférenciers, peut être trouvé ici.

Les collaborateurs du projet ont fait un compte-rendu des progrès réalisés à ce jour sur les livres blancs prévus et sur la façon dont nous avons fait progresser les objectifs du projet. Plus d’informations à propos des livres blancs, des versions terminées ou des extraits publiés seront  bientôt affichées. Plusieurs diapositives des présentations sont en ligne et sont disponibles via le programme de la conférence. Vous êtes invités à faire part de vos commentaires aux auteurs par courriel.

On a également invité des conférenciers faisant partie d’autres initiatives en SIG et en cartographie web à apporter leurs propres perspectives uniques au groupe. Pour ceux d’entre vous qui ne pouvaient pas être là, voici quelques-uns des points saillants.

Amber Leahey (Scholar’s Geoportal): Amber nous a donné un aperçu du Scholar’s Geoportal, un portail de données SIG et un moteur de recherche géré par le Consortium des bibliothèques universitaires de l’Ontario et hébergé par la Bibliothèque de l’Université de Toronto. Leur expérience en matière de stockage et de mise en relation de jeux de données géographiques de grande envergure et le processus d’amélioration des aspects de découverte, d’extraction et de prévisualisation des données de ce site peuvent fournir à notre projet une aide importante dans l’organisation et la conception de notre propre portail pilote de données SIG historiques au cours de la prochaine année. Les diapositives de la présentation d’Amber peuvent être consultées en suivant ce lien.

Iain Greensmith and Jonathan Van Dusen (Esri Canada): Esri a été un partenaire enthousiaste et un collaborateur dans ce projet et Iain a décrit quelques-unes des possibilités de leur installation de portails de données en SIG qui ont été mis en place pour l’expérimentation par des collaborateurs. Il a de nouveau affirmé les capacités des options du portail d’Esri de relier les données stockées à distance, ainsi que dans Esri Online, et de les rendre accessibles même à ceux qui ne possèdent pas la licence Esri, sous certaines configurations. Il a souligné la possibilité de personnaliser l’interface du portail et a abordé les possibilités de géovisualisation de leur logiciel. Celles-ci ont été étudiées plus en détail dans une session de l’après-midi avec Jonathan qui a passé en revue les forces d’Arcgis Online et de StoryMaps ainsi que les options pour la cartographie web personnalisée. Les diapositives de la présentation de Iain peuvent être consultées en suivant ce lien. Celles de Jonathan peuvent être consultées en suivant ce lien.

 

Caitlin Blundell (Geoalliance Canada): Caitlin est directrice des communications chez GeoAlliance Canada. GeoAlliance repose sur la fondation de la Table ronde de la communauté canadienne de géomatique (TRCCG) et a pour mandat de rehausser le profil et l’efficacité du secteur de la géomatique au Canada dans trois domaines principaux : l’identité sectorielle, l’éducation et l’accès aux données. Lorsqu’on lui a demandé pendant la période des questions comment le SIG historique pouvait s’insérer dans leur cadre, Caitlin a répondu par sa propre question : « Pensez-vous que la communauté SIG historique bénéficierait d’une population nationale qui avait une plus grande conscience de la valeur du SIG et de la géomatique et de la géographie en général? » (Le public a murmuré un accord général…) « Si vous avez participé à une conférence historique et que vous aviez dit : « Je fais du SIG historique », et que les gens disent « Oh, je sais ce que c’est, le SIG est efficace et vraiment utile… » ? Est-ce en train de se produire? GeoAlliance a comme approche que « la marée montante fait avancer tous les bateaux » et accueille tous les secteurs des SIG, mais nous devrons trouver comment travailler avec chaque secteur pour l’avantage de tous. Les diapositives de la présentation de Caitlin peuvent être consultées en suivant ce lien.

 

Dans l’après-midi, nous avons eu un certain nombre de présentations liées à la recherche et à l’enseignement du SIGH. Robert Sweeny a présenté son livre blanc donnant une perspective historique de l’évolution du SIGH au Canada en se référant plus particulièrement aux projets urbains en SIGH tels que « Montréal l’Avenir du Passé ». Geoffrey Cunfer a ensuite décrit ce qu’il a qualifié de l’histoire alternative du SIG historique au Canada… un autre chemin à travers l’histoire environnementale… » plus axé sur les projets SIGH en milieu rural. Des contrastes intéressants en effet! Par la suite, Marc St.-Hilaire, Josh MacFadyen, et Don Lafreniere avec Dan Trepal ont parlé de leurs expériences de recherche et d’enseignement ces dernières années. Encore une fois, plusieurs des diapositives des présentations sont disponibles (ainsi que le livre blanc de Robert qu’il vous invite à commenter) à partir du programme de la conférence.

Par la suite, la session sur la géovisualisation historique a mis en vedette quelques conférenciers invités ainsi qu’un brin de drame.

Nous avions au programme Jonathan Marino de Mapstory.org, un conférencier clé dans le cadre de cette session puisque Mapstory.org est un exemple fascinant d’un projet de géovisualisation « narrative » qui semblait bien subventionné, qui utilisait des outils de cartographies open source et qui a eu un impact significatif aux États-Unis il y a un an. Malgré tout, ils ont décidé de procéder à une refonte complète de leur interface utilisateur. Cela a entraîné une interruption de service de près d’un an et ils viennent tout juste de se relancer. Si ce n’était pas assez dramatique, Jonathan nous a écrit la journée avant notre conférence et nous a expliqué qu’il revenait d’Afrique et qu’il semblait avoir attrapé une souche virulente de la grippe ou peut-être même le paludisme. En tout cas, il n’était pas en état de voyager. Nous avons été très déçus et je me demandais s’il pourrait être ouvert à la présentation à distance. Avec l’aide du personnel technique de l’Université de Toronto et seulement quelques minutes avant l’heure prévue pour sa présentation, nous avons réussi à nous connecter avec lui avec ses diapositives et le son qui fonctionnait bien. Il a donc présenté à partir de Washington D.C. En dépit de la toux, Jonathan nous a esquissé un croquis intéressant de la genèse de Mapstory comme « L’atlas de changement que tout le monde peut éditer », un endroit pour stocker et partager des données géographiques et de construire des récits. Il semble que la raison principale de leur redémarrage ait été la nécessité de disposer d’outils d’édition de groupe plus sophistiqués- le besoin d’une fonctionnalité de type « Wikipedia » pour suivre les changements et pour stocker les données dans les couches de données « consensus ». Jonathan a pu entrer dans quelques détails de cette transformation, technique et politique, et répondre à certaines de nos questions. Les diapositives de la présentation de Jonathan peuvent être consultées en suivant ce lien.

Une approche différente de la géovisualisation en ligne, également unique, est Neptis Geoweb (www.neptisgeoweb.org/). La Fondation Neptis (www.neptis.org) est l’un de nos partenaires de projet et Marcy Burchfield, la directrice générale, a passé en revue l’évolution de cette plateforme de cartographie web conçue pour examiner la croissance urbaine sur une échelle régionale, principalement dans la région du Grand Toronto. Avec une interface sophistiquée, Neptis Geoweb propose des représentations personnalisées des problèmes de planification régionale (y compris le développement urbain historique), mais s’intéresse également à l’intégration de l’IGV ou « information géographique volontaire ». Ils ont essayé de faire cela en permettant aux gens de créer leurs propres « Histoires d’utilisateurs ». Toutefois, de la même façon que Mapstory, c’est ici qu’ils ont rencontré plusieurs défis. Nous espérons utiliser l’expérience du personnel de Neptis en travaillant à la conception de notre projet pilote de site pilote en cartographie web.

La journée s’est terminée par des réactions de certains participants puis une discussion sur « où allons-nous à partir de maintenant ». Une discussion approfondie sur les forces et les faiblesses du SIGH au Canada semblait cristalliser quelques principes importants du projet :

  • La mise à disposition de données SIGH, y compris les données historiques nationales de base, devrait être la priorité du projet afin d’être le plus ouvert possible à la communauté universitaire tout comme à la communauté non académique.
  • Les données ne doivent pas nécessairement être dans un référentiel central, mais les métadonnées et l’accessibilité doivent être bien construites et priorisées dans la conception du portail.
  • Nous avons besoin de partenaires institutionnels pour appuyer ces efforts, plutôt que le soutien éphémère des subventions. Les bibliothèques et toute institution qui a le mandat de préserver les données sont des alliés naturels.

Ces idées ont été rediscutées dans la réunion d’affaires du projet le jour suivant et les membres participants sont déterminés à en faire un succès. Nous vous tiendrons tous au courant et continuerons à recueillir vos commentaires pendant que nous poursuivons ces objectifs au cours de la prochaine année.

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