Enseigner les SIG historiques et restaurer les communautés perdues en classe

Ce texte fait partie d’une série d’articles sur l’utilisation des systèmes d’information géographique historiques (SIGH) pour l’enseignement et la recherche en histoire de l’environnement et de la géographie historique. Il s’inscrit dans le cadre d’une collaboration entre la Nouvelle initiative canadienne en Histoire de l’Environnement (NiCHE) et le Partenariat canadien en systèmes d’information géographique historiques. D’autres articles de la série sont disponibles ici. Si vous souhaitez contribuer à cette série, s’il vous plaît contactez les éditeurs Josh MacFadyen ou Jennifer Bonnell.

Les Canadiens sont en position de force dans le domaine de l’analyse géospatiale depuis l’élaboration de l’inventaire des terres du Canada et du premier système d’information géographique (SIG) au monde dans les années 1960 et 1970. De même, les historiens et les géographes ont fait de grands progrès dans la recherche sur les systèmes d’information géographique historiques (SIGH) au cours de la dernière décennie, comprenant plusieurs projets de NiCHE, une collection éditée en 2014 et le Partenariat canadien SIGH. Le Canada est grand. Et de façon typiquement moderniste, les scientifiques d’après-guerre, qui essayaient de le comprendre, ignoraient la connaissance des populations rurales, nordiques et autochtones qui comprenaient leur territoire. Au lieu de cela, les scientifiques se sont tournés vers des outils numériques comme les SIG pour examiner et mesurer la nation. Dans ce que nous croyons être une approche post-normale et intégrative, les historiens qui utilisent ces logiciels critiquent également les processus normatifs qu’ils ont aidés à créer. Mais le Canada est encore grand; ses bibliothèques, ses étudiants et d’autres ressources de connaissances sont très éloignés. Nos communautés de chercheurs emploient des outils numériques pour collaborer et communiquer les résultats à travers le continent. Ce billet met l’accent sur les étudiants qui utilisent ces outils et les nouvelles façons dont les historiens enseignent les SIG historiques en ligne. Cela a donné un coup d’envoi à une série de textes écrits par des collaborateurs de NiCHE et du Partenariat canadien SIGH sur les outils et les analyses géospatiales utiles pour les historiens canadiens.

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